

Jumo
memory
Jumo, de son vrai nom Clément Leveau, est un producteur, compositeur et artiste visuel originaire d’Angers. Autodidacte, il développe un univers singulier mêlant musique électronique atmosphérique et expérimentations visuelles.
Repéré par Nowadays Records, il se fait connaître avec une série d’EPs et de singles, dont Aléa, Nomade, ou encore Ville. En 2021, il sort son premier album « Et le vent ? » où il collabore avec de nombreux artistes tels que Léonie Pernet, Pénélope Antena, Awir Léon ou Hyacinthe.
Son style, à la fois mélancolique et percutant s’affirme avec des morceaux comme L’Exode, Première Vie et Minuit qui illustrent son goût pour les textures sonores éthérées naviguant entre douceur et urgence.
Avec plusieurs millions d’écoutes sur les plateformes de streaming, Jumo s’impose comme une figure incontournable de la scène électronique française. Parallèlement à ses projets musicaux, il cofonde le collectif Cela, au travers duquel il explore les liens entre musique et arts visuels, renforçant ainsi son approche pluridisciplinaire.
Désormais, Jumo se tourne également vers la composition de musiques de films et de documentaires, apportant sa patte sonore unique à des projets cinématographiques. Il signe notamment les bandes originales des documentaires La Flamme Ukrainienne et Comme si j’étais morte, marquant une nouvelle étape dans son parcours artistique.
Toujours en quête d’innovation, il prend aujourd’hui un virage plus club, inspiré par la techno des années 90s et l’idm tout en continuant d’explorer les frontières entre musique électronique et narration visuelle.
Dans son premier single intitulé phili, Jumo nous fait part de sa nostalgie à travers des souvenirs de jeunesse, d’adolescence, rythmant le morceau tels des bribes ou des flashs un peu flous. Au fil de l’écriture, il s’attache à cette sensation où tous ces souvenirs, dans leur multitude finissent pas se mélanger, puis s’estomper, mais auxquels on essaie tous de s’accrocher un peu. La dimension poétique du morceau soulève cette nostalgie parfois mélancolique, notamment par l’utilisation de certaines sonorités (synthétiseurs et boîtes à rythmes de cette époque). Pourtant, la basse entêtante accompagnée d’un kick puissant, marquent une forme d’urgence heureuse, comme pour ne pas oublier.
Vivre les moments plutôt que se rappeler des souvenirs. tgthr, est né de cette réflexion. Inspiré par les sonorités et les textures des courants techno et house des années 90, tgthr mélange des sons bruts et organiques, marqués par les kicks saillants de la 909 et les textures saturées, parfois planantes du MS20. À l’image d’autres de ses morceaux (Et le vent ?, L’Exode, etc), celui-ci démarre par une longue montée progressive laissant place à un kick soutenu et une basse minimaliste où les éléments viennent s’ajouter les uns après les autres, allant de la mélancolie à l’euphorie, et laissant monter la tension jusqu’à la fin.
lula est un périple sonore de près de huit minutes, brut et cinématographique. Jumo l’a composé à l’image d’un road movie, inspiré notamment par le cinéma de David Lynch et par son film culte, Wild at Heart (Sailor & Lula). Le morceau se structure en trois actes : la première partie nous plonge dans une ambiance sombre et intense, à mi-chemin entre cold wave, post-punk et techno brute. Ensuite vient un long pont planant et déroutant, marqué par un lead déstructuré aux accents hard dance et gabber. C’est la transition qui laisse place à la lumière : le thème principal réapparaît, transformé, et porté par une nouvelle harmonie de basse. Le morceau s’élève alors dans une montée finale euphorique, libératrice, presque cathartique. Un souffle d’espoir au terme du tumulte.
sirens se compose de voix synthétiques qui se superposent progressivement, jusqu’à former un tout , pour devenir un seul thème hypnotique et enivrant, un cri doux et irréel qui nous ferait presque oublier qui on est et ce que l’on fait là. sirens, c’est le chant des âmes libres qui dansent, qui s’attirent et qui fuient une réalité parfois difficile, c’est l’écho d’un moment suspendu, entre un désir d’évasion et la peur de retomber. Comme dans la mythologie grecque, quand on écoute le chant des sirènes, on s’oublie, on se laisse porter, emporter.



FORW/ARD VOL1





